Prés de la mort !!!

A cause de la maladie , a cause de mon insuffisance respiratoire , apres en avoir eu raz le bol de me bourrer de compléments almentaires qui dépassait peinement les 1200 calories , apres en avoir eu marre de ce masque 24 heures sur 24 , qui me défoncait le nez , je m suis décidé a subir une trachéotomie puis une gastrostomie...

C'est un vendredi , je dépasse meme plus les 1000 calories , je pese meme pas 32 kilos , le docteur est prévenu. Il faut que je rentre le plus rapidement possible a l'hopital avant que cette semi-urgence devienne une urgence et que tout soit fait n'importe comment. Je rentre le samedi matin a l'hopital , avant le départ je suis pris de panique , j'a froid , je tremble et je respire mal et je suis obligé de prendre un lisanxia pour me calmer. Ma mere et moi sommes arrivés en retard a l'hopital mais dans l'etat dans lequel j'etais on pouvait pas faire autrement.

Arrivés a l'hopital j'etais deja tranquillisé par le bon déroulement du trajet car comme je manquais souvent d'air je ne sortais plus. Madame Campana le docteur des mon arrivé m'a dit qu'on devait me poser un cateter dans une artere pour me redonner des forces avant les opérations. J'aurais preferé un cateter dans une veine, mais les miennes sont petites , se voient tres peu et alimenté plusieur jours dans mes veines ca fini toujours pas gonfler et ca les fait peter donc pas d'autres solutions que choisir les arteres.

J'ai encore pris deux lisanxia car me poser un cateter en service de réanimation me faisait peur. Un peu plus tard je suis donc descendu au service cardiologie en réanimation , j'y ai vu un homme apparement dans le coma j'etais pas dans une bonne ambiance. On m'a allongé sur une table , un jeune docteur plutott sympathique m'a fait une piqure pour m'endormir localement pres de l'aisselle ou il allait me mettre un cateter. Il ma piqué plusieurs fois l'artere pour qu'a la troisieme tentative il réussisse enfin a me poser ce cateter a la con sinon il m'aurait piquer das la zone de l'aine. Ca a duré pres de deux heures et je m'en suis meme pas rendu compte , chose positive ma mere ne devait pas rester mas finalement elle etait la pour me réconforter.

J'ai passé une semaine nourri avec du liquide hypercalorique pour me regonfler un peu , ca me laissait un peu tranquile avant les interventions. L'avant dernier jour je suis descendu en service de réanimatiion au troisieme etage pour prendre mes reperes mais ca a meme pas duré cinq minutes ca a servi a presque rien.Le lendemain apres midi je suis allé en rénanimation pour subir une trachéotomie le jour meme comme prévu mais ces cons l'ont repoussé au lendemain. Il m'ont mis sur un lit , désabillé , mis une blouse , le temps de m'installer dans mon box dans le service mes parents on du attendre devant les double portes d'entrées du service , on m'a posé une sonde urinaire puis mes parents on pu rentrer me voir.

Le lendemain matin on m'a fait la trachéotomie ca c'est plutot bien passé mais je ne pouvais plus parler , j'ai inventé un code en faisant "tic-tic" avec ma bouche. Les visites ca durait qu'une seule petite heure par jour on arrivait a dépasser un peu mais c'etait quand meme tres court. Y'avait la toilette tout les matins et il fallait refaire le lit tous les jours pour cela on me tournait sur les cotés alors qu'il ne fallait pas le faire car j'en avais pas l'habitude et ca me faisait mal. Une fois pendant la toilette une pute d'aide soignante me lavait le haut , puis une grosse salope d'infirmiere m'a mis la jambe en l'air en me fracassant le genoux , j'ai vraiment eu atrocément mal et j'en ai pleuré des heures de douleurs.

Une dizaine de jours apres peut etre un peu moins on m'a fait une gastrostomie. Je suis allé au service adéquat ils m'on endormi , sont passé par la bouche pour me un trou dans l'estomac traversant la peau du ventre mais il n'ont pas réussi a descendre jusqu'a l'estomac , comme de cette maniere c'etait impossible de m'operer je suis retourner au service de réanimation , l'apres midi meme ils m'on operé d'une autre facon , le con de chirurgien ne répondait presque pas a mes questions. Il m'on endormi , on fait une petite entaille dans mon ventre , on fait un petit trou dans l'estomac , traversé la peau puis on placé la sonde et m'on recousu en me laissant une cicatrice de 4-5 centimetres.

Je suis resté encore une dizaine de jours dans ce service de merde mais du coté soins intensifs. J'avais peur de rester seul la nuit , meme pas de sonette ou de moyen d'appeler a l'aide en cas de danger soit disant on me surveillait de tres pres mais c'etait des mensonges ils pouvaient pas surveiller tout le monde en meme temps et ils se rendaient et se rendent pas compte de tous les risques encourus.

Je ne sais pas pourquoi le medecin directeur du service ne voulait pas qu'un parent reste la nuit tant que la gastrostomie n'etait pas faite , mais une fois la chose faite heureusement que soit ma mere soit mon pere restait avec moi la nuit et quasiment toute la journée. Donc a la fin du séjour a la Timone , juste avant de partir on m'a changé la canule et enlevé la sonde urinaire et le cateter. Pour le trajet de retour a la maison le docteur gerin etait présent dans ma voiture avec l'aspirateur au cas ou j'avais besoin de me faire aspirer et sa présence me rassurait un peu.

Arrivé chez moi j'etais content de retrouver mes chats , mon toit et mon environement. La societé caléa est arrivée au meme moment pour installer l'aspirateur , l'aspirateur de secours , l'appareil sur lequel on met les poches d'alimentation pour les relier a la sonde de gastrostomie. Le deuxieme jour j'arrivais plus a respirer il a fallu que ma mere prenne le ballon de secours pour me faire respirer manuellement pendant vingt minutes. En meme temps on a appelé l'infirmiere en urgence , elle est arrivée juste apres le kiné est arrivé. En fait on nous a meme pas expliqué comment faire , c'etait juste la chemise qui etait bouchée il fallait la nettoyer et la remettre et ces cons a l'hopital ils ont vraiment pas de face.

La premiere semaine de retour a la maison s'est bien passé , puis au fil des jours j'ai commencé a avoir de plus en plus mal éu ventre et a la fin de la deuxieme ou troisieme semaine j'avais plus de selles , j'avais le ventre tres tres dur , j'avais plus de gazs , on entendait plus un bruit provenant de mon ventre et c'etait mauvais signe. Je suis donc allé aux urgences a l'hopital de martigues. J'ai été admis au service de réanimation pour faire des examens , les prises de sang n'ont rien reveler , les radios et la coloscopie non plus , au bout du cinquième jour mon etat ne s'est pas arrangé , les medecins ne savaient plus quoi faire , faire un scanner etait une chose impensable dans mon etat mais il a quand meme fallu le faire. Avec ma mere et mon pere ils etaient au moins six pour me mettre sur la table en etant suspendu au leve malade apres on m'a attaché pour etre en bonne position. Ca allait mais quand on ma remis de la table du scanner au lit ils ont failli me peter la colonne vertebrale.

De retour dans la chambre le chirurgien nous a annoncé qu'il fallait m'operer de toute urgence car j'avais un écoulement dans le ventre , chose qui n'etait pas normale. On m'a donc emmené dans un service pour m'operer. J'ai attendu une heure et demie allongé sur une table dure , je me gelais , j'avais un mal de chien aux fesses j'ai donc demandé a plusieurs reprises presque en supliant un jeune chirurgien de me masser les fesses. Finalement il a accepté mais cet enculé je lui ai dit qu'il fallait pas me mettre sur le coté , je lui ai dit de demander au service de réanimation qu'il devait pas le faire , non seulement il m'a mis sur le coté mais il m'a explosé la jambe , j'avais envi de lui arracher la gueule.

Je me souviend de mon reveil j'ai vu mes parents mais j'etais shooté j'ai par la suite beaucoup dormis , et sous l'effet de la morphine je savais plus tres bien ou j'etais. J'ai passé environ trois semaines encore en tout a l'hopital. Les derniers j'ai fait une sorte de crise d'epilepsie , je suis resté vingt cinq minutes sans surveillance , quand l'infirmiere et l'aide soignante sont arrivées elles ont un peu paniqué , j'arrivais plus a parler , j'ai les yeux qui tournaient sans s'arreter , je ne pouvais plus respirer , le respirateur me controlait totalement si le tuyau s'etait defait de la canule je serais mort tout ca a cause d'un manque de surveillance , tout ca a commencé car j'etais trop comprimé dans la sangle suspendu au leve malade. Y'avait une sonette en cas de probleme mais comme elle n'etait pas adaptée , elle servait presque a rien , j'arrivais a sonner un coup sur cinquante , si j'avais été encombré ou quoi comment j'aurais fait , j'etais en danger permanant et personne ne le comprenait en plus je devais rester tout seul personne ne devait etre avec moi pendant les soins ou la nuit , tout ca soit disant pour les microbes mais c'est que des conneries un hopital c'est un nid a merde et a microbes , je me demande d'ailleurs comment j'ai fait pour resister et c'est un miracle que je sois encore vivant.

En fait j'avais un trou dans l'estomac qui a fait que tout se deversait a coté de l'intestin et non a l'interieur, ca m'a provoqué une peritonite , tout etait infecté et pourissait de plus en plus et je suis passé a un doigt de la mort , pas deux mais un doigt seulement tout ca a cause du chirurgien de merde de la Timone qui m'a laissé sortir avec un trou dans l'estomac du coté de l'intestin , il merite qu'un proces , qu'on m'indemnise et que je fasse construire une superbe villa avec terasse et un bout de jardin. Avant de sortir de l'hopital de martigues il a fallu m'enlever les 4 drains qui etaient reliés a mon ventre , c'etait des tuyaux de quinze centimetres enfoncés dans mon ventre pour epurer les liquides infectieux qui restait dans mon ventre. Pour enlever ces drains il fallait tirer les tuyaux d'un coup sec , je dirais pas que c'etait douloureux , mais c'etait une sensation horrible comme si des vers gluans sortait de la chair.

En sortant de lhopital j'etais enfin liberé en quelque sorte , mais arrivés chez moi ceux qu'on a decouvert c'est que a martigues ils se sont tellement bien occupé de moi que je suis sorti avec d'enormes escares sous les fesses , ca m'a fait un trou tellement gros qu'on pouvait y glisser son poing , il a fallu me découper les peaux mortes avec une lame , non seulement j'avais souffert mais il fallait que les souffrances continuent a mon domicile. Deux ou trois semaines apres j'ai eu tres mal au ventre , mais cette fois ci j'avais des selles , des gazs , le ventre mou et mon ventre faisait des gargoulllis , que des choses rassurantes , je suis retourné aux urgences a martigues mais y'avait rien de négatif et je n'avais pas un ventre chirurgical c'est a dire que tout etait rassurant et en changeant l'alimentationtout s'est a peu pres arrangé.

Comments

[babapt01]

Slt je viens de lire ton article! et en entier biensur.. sa ma toucher! je suis avec toi pour que ta saloperie de maladie disparaisse un jour ou l'autre t'inquiète je suis persuader qu'elle partira un jour ou l'autre grâce a nos talents medical!!^^

voila aller +++ tcho!